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City Guide

Une semaine de road trip au japon (Setouchi)

*collaboration commerciale*

Retourner au Japon… Nico et moi en rêvions après nos deux premiers séjours en 2017.

Et finalement, fin janvier 2019 nous avons décollé pour Osaka pour une semaine de road trip dans la région de Setouchi (dans la préfecture d’Okayama).

La région est vaste, nous avons adoré approfondir la découverte de ce pays.

Nous avons voyagé à 3 avec Lydie @Palmer.film qui nous a aidé pour les photos, les vidéos, et un projet que nous vous dévoilerons très bientôt.

La compagnie Finnair propose un vol (avec une escale à Helsinki) Paris-Osaka. Air France propose un vol direct. Vous avez plusieurs options.

Une fois à Osaka nous avons pris deux trains de 45 minutes pour arriver à Okayama et nous avons posé nos valises au Granvia Okayama hôtel. Le choix de cet hôtel était idéal puisque l’hôtel est collé à la gare.

  • Sur place certains déplacements peuvent se faire en train. Le réseau ferroviaire fonctionne particulièrement bien au Japon. Mais pour d’autres trajets le plus simple reste une voiture privée. Nous étions accompagnés d’un guide, Tadashi (et d’un chauffeur). C’était très précieux. Il nous a aidé sur le programme, l’itinéraire, à communiquer… la semaine a été tellement plus simple et fluide grâce à lui.
  • Pour réaliser votre séjour sur mesure je vous conseille de contacter Asia ou Marco Vasco (certains circuits peuvent inclure un passage par Tokyo et/ou Kyoto en plus des sites de la région de Setouchi).

Après un premier déjeuner dans la gare de Okayama (un ramen) nous avons passé l’après-midi à Kurashiki.

Kurashika est un village, très ancien, près de Okayama (45 minutes de voiture). Les maisons et les boutiques se concentrent le long d’un canal qui doit être magnifique une fois en fleurs au Printemps.

Nous avons découvert l’endroit à pied : des maisons d’époques, des boutiques adorables (café, libraires, bijoux, vêtements, vaisselles, souvenirs…) et quelques cafés pour les touristes (café à hérissons par exemple).

Nous étions sous le charme, à peine arrivés dans la région de Setouchi.

Un temple se visite également sur les hauteurs.

Nous avions réservé le restaurant Candle Taku (la table aux bougies). Une jolie adresse avec seulement quelques tables donnant sur un jardin d’intérieur et des dizaines de bougies. À l’étage il est également possible d’en acheter.

Menu unique avec 5 plats et 1 dessert. Les recettes étaient étonnantes (même si beaucoup de viande et de poisson pour moi) et l’ambiance tamisée était très agréable. Comptez 80€/personne.

Nous nous sommes ainsi réveillés à Okayama et après un bon petit déjeuner nous avons visité le jardin botanique de la ville.

Le buffet du petit dej était fabuleux !

Ce jardin était incroyable, l’un des plus beaux que j’ai pu voir. L’ambiance y est unique. En hiver l’herbe était assez sèche et d’une belle couleur de blé coupé et quelques fleurs subsistaient. Au Printemps l’endroit doit être à couper le souffle. Nous avons parcouru le jardin, traversé les ponts et aperçu le château central. Il est possible de le visiter.

Entrée jardin : 6€/personne

Nous avions rendez-vous au port à 13h pour prendre un bateau direction Kujira-Jima. Kujira-Jima est une île privée, proposée aux touristes depuis 1 an. Il est possible de louer un cottage ou une tente deux places. Les japonais aiment beaucoup cet endroit. Le tarif est de 160€ environ/personne (logement et transport compris). Sur place : douche, toilettes, bbq, table couverte ou à l’extérieur et des tentes. C’était du camping de luxe ! Lits de camp très confortables, chauffage, petit coin cosy, tapis… et si vous préférez l’île dispose d’un cottage avec 4 lits, une mezzanine pour les enfants et tout le confort d’une maison, les pieds dans le sable.

En général les touristes apportent leur nourriture mais vous pouvez en extra demander des repas. Le hot pot au diner était un vrai délice.

Nous nous sommes ainsi endormis au bord de la plage avec le bruit des vagues. Quel beau souvenir, quelle expérience unique.

Il est possible de faire du paddle, du kayak, pêcher, se baigner, organiser un bbq, se promener sur l’île… la végétation est très belle, surtout les orangers très nombreux (les oranges étaient si parfumées, délicieuses).

Pour s’y rendre il faut compter 30 minutes de fast boat. Le prix est compris dans le tarif/personne avec l’hébergement.

Il y a également l’option yacht avec Seto Yacht Charter LLC. La traversée sera alors de 1h dans des conditions particulièrement confortables et agréables.

Nous avons passé une super journée sur cet île. On rêve d’y retourner l’été maintenant… une île privée rien que pour nous le temps d’une nuit. Incroyable !

Le lendemain donc, après une nuit paisible, retour au port direction le temple de Kousanji sur Hill of hope.

Ce temple a été construit en 1936 par Kozo Kosanji en hommage à sa défunte mère. Il devint ainsi prêtre.

The hill of hope, dans les hauteurs de ce temple (aujourd’hui musée) date de l’an 2000. Il aura fallu 16 ans et 3000 tonnes de marbres au sculpteur pour créer ce jardin irréel. Un vrai décor de film ou de série.

Arrivés à Uchiko, dans une maison traditionnelle japonaise. Nous avions vécu l’expérience à Kyoto, j’étais si heureuse de dormir à nouveau dans un ryokan. Ici la maison était plutôt moderne, nous n’avons pas dormi sur des futons mais la maison était magnifique.

Ce soir-là nous avons dîné à Uchiko, dans un pub japonais juste à côté de la maison : Izakaya. Ils sont très populaires au Japon.

Saké, bières, endamames et sashimis en guise de tapas avec nos verres puis salades, poissons, aubergines farcies… le lieu était assez petit, 3 box de 4 personnes et la gérante nous a accueillis avec sa fille adorable qui nous a même offert un petit dessin. Nous étions assis par terre, pieds nus.

Le lendemain matin la propriétaire nous avait préparé le petit déjeuner, un menu très traditionnel : fruits, poisson cru, omelette, lotus, konjac, légumes, thé vert, riz… nous étions très surpris au premier abord et nous nous sommes régalés.

Il nous aura fallu prendre deux bateaux pour se rendre à Miyajima.

Premier ferry (1h15) direction Hiroshima. Le temps nous a manqué mais nous avons eu le temps de passer devant ce dôme, symbole de l’histoire de la ville, l’une des rares constructions ayant survécues à l’attaque atomique de 1945. Un moment très particulier…

Second ferry (10 minutes) direction Miyajima. L’île est très connue pour son temple sur l’eau, jumelé avec le Mont Saint Michel depuis 2009. Ici aussi l’eau entoure le lieu et la marée se retire chaque jour.

En arrivant, l’immense torii était encore les pieds dans l’eau. Époustouflant.

Nous avons visité tout le temple, la première partie sur l’eau et l’autre plus en hauteur. C’était incroyable, le temps était magnifique et l’eau ajoutait quelque chose de magique. J’ai adoré l’autre partie du temple accessible grâce à de nombreux escaliers. Des centaines de statues nous attendaient et chacune était recouverte d’un bonnet tricoté. Forcément, c’était l’hiver m’a-t-on répondu !

Avant de repartir nous avons assisté à une cérémonie du thé sur l’île. Un moment toujours aussi particulier.

Nous avions déjà vécu cette expérience à Tokyo avec Nico et j’avoue que cette fois l’activité était peut être trop bien rodée (pour les touristes).

Plusieurs pièces pouvaient accueillir différents groupes et la cérémonie fut assez rapide. Par contre j’ai trouvé super de pouvoir préparer ensuite son thé, dans la tradition japonaise. Bon moment malgré tout !

Il était l’heure de reprendre le ferry car 2h de voiture nous attendaient pour rejoindre Shimonoseki. La ville est très réputée pour le fugu (ce poisson mortel si il n’est pas correctement préparé).

Nous avons dormi au Shimonoseki Grand hôtel. Un hôtel simple, au pied du port avec vu sur la mer.

Nous avons dîné à Izakaya. Un restaurant spécialisé dans le fugu préparé par un fugu master (comptez 70€/personne).

Nous connaissions tous l’existence de ce fameux poisson. Mais aucun de nous n’a fait le rapprochement ce soir-là. Nous avons dégusté du fugu cru, finement coupé et présenté en fleur dans un grand plat (la version la plus populaire), mais aussi frit et bouilli. Nous nous sommes régalés !

Et ce n’est qu’à la fin du repas, grâce à l’un de vos commentaires sous une story que nous avons réalisé ce que nous venions de manger !

Pas de risque, le cuisinier était un fugu master mais quelle drôle de sensation d’appendre ça après en avoir mangé (et autant !). Nous nous sommes endormis avec un rire nerveux et nous étions soulagés de nous réveiller en vie^^

Tôt le lendemain nous avons visité le marché du karato, le marché aux poissons à seulement 3 minutes à pieds de l’hôtel. Ici fugu en folie et incroyables sushis. Ce marché était magnifique.

A 10h nous avions un train en direction de Hagi. Un train touristique, à l’ancienne, qui relie Shimonoseki et Hagi en 2h30. Super expérience (vous savez comme j’adore les trains) avec des paysages très variés tout au long du voyage. Nous avons principalement longé la mer.

Arrivés à Hagi nous nous sommes promenés dans la vielle partie de la ville (old town). De belles maisons, des boutiques de céramique… j’ai craqué bien sûr ! Il pleuvait un peu mais j’ai adoré ce quartier résidentiel.

Tokoji temple

On se serait cru dans un film. Toutes ces lanternes en pierre, à l’ombre de nombreux arbres majestueux. Un de mes meilleurs souvenirs.

Ce soir-là nous avons dormi sur les hauteurs de la ville à l’hôtel Hagi honjin. L’endroit est connu pour ses sources d’eaux chaudes. Il est compliqué pour Nico de se baigner au Japon dans les lieux publiques à cause de ses tatouages voyants et pour ma part je ne suis pas à l’aise. Pour rappel, les garçons et les filles sont séparés et tout le monde est nu. Finalement les chambres étaient plus sympa sur le site qu’en réalité.

Nous avons dîné au restaurant de l’hôtel, au bleu foncé. Pas un restaurant français mais traditionnel japonais. Les clients étaient en kimono et en chaussons (en effet les vêtements étaient proposés sur le lit à notre arrivée mais nous ne savions pas que c’était la tenue pour se détendre à l’hôtel^^).

11 plats nous attendaient : sashimis, hot pot (légumes, tofu, viandes, poissons), fugu cru, tempuras…

Comme durant tout ce séjour, nous nous sommes régalés. Super restaurant !

Le lendemain matin nous avons visité Motonosumi Inari Shrime. Des centaines de torii (portes orangées), formant un tunel sur une falaise au bord de l’eau. La mer était bleu foncé, les portes orangées étaient flamboyantes… le contraste était magnifique !

Le sens de la visite conseillé est de bas en haut, et l’entrée est gratuite.

Sur la route direction Tsunoshima nous avons traversé un pont magistral de presque 2km de long et nous avons déjeuné au restaurant Amanoyu.

L’adresse est très connue pour ses nouilles et sa vue sur la mer.

Quel régal, encore un nouveau plat ! Nous étions très heureux d’avoir pu réserver ici.

Arrivés en fin de journée à Amanoyu dans le quartier de Hakata. Nous avons fait du shopping dans la station d’Hakata, chez Daiso, le tout à 1€ japonais. J’adore cette adresse, il y en a partout.

Et nous avons mangé un dernier ramen pour le dîner chez… Ippudo ! Rien de très original, la chaîne internationale détient 3 restaurants à Paris mais nous adorons ces restaurants. Saviez-vous que le premier a ouvert ici à Amanoyu ?

Il était l’heure de rentrer boucler nos valises et s’endormir tôt avant la journée de retour qui nous attendait le lendemain !

Comme souvent j’écris cet article dans l’avion justement, quand le voyage est encore tout frais dans ma tête, tout comme mon ressenti.

Découvrir Tokyo, ou Kyoto au Japon c’est un peu comme visiter Paris. C’est incroyable et immanquable. Et il y a bien sûr le reste du pays. Encore plus typique, encore plus touchant. Aucune journée ne se ressemble dans la région de Setouchi. Les paysages sont tellement changeants. Plages, îles, temples, jardins, villages, villes, grandes villes, restaurants délicieux…

Cette semaine était riche en découvertes et dans un même temps si apaisante. Les japonais étaient sans surprise très calmes, souriants, dévoués et bienveillants. Une bouffée d’air.

Je vous laisse découvrir les photos de Nicolas et la vidéo de Lydie et moi. J’espère que nous arriverons à vous faire voyager avec cet article. Nous rentrons tous les 3 séduits par cette région, détendus et émerveillés à la fois. Le pouvoir du Japon…

*fin janvier/début février, le temps était similaire à celui de la France.

Saint-Jean-de-Luz : ITOLA (cidrerie)

Nous avions réservé une grande table pour un anniversaire. Ici deux menus cidrerie :

Omelette morue 
txuleta de boeuf / frites / salade
fromage de brebis
35€

Araignée de mer
txuleta de boeuf / frites / salade
fromage de brebis
40€

Ce soir-là je n’ai pas fait la difficile, j’ai suivi les copines. Et quelle surprise ! L’araignée de mer était délicieuse et la viande était succulente. Je ne mange pour ainsi dire pas de viande rouge et je me suis régalée. Frites maison à tomber et cidre basque à volonté bien sûr.
Si vous cherchez une cidrerie à Saint-Jean-de-Luz, foncez ! J’ai hâte de faire découvrir l’adresse à Nico.

Itola 30 Thiers etorbidea, 64500 Saint-Jean-de-Luz

03ème : Love juice bar (adresse healthy Paris / açai bowl de folie)

L’açai bowl de chez Love juice bar est mon préféré ! Ici ils font des açai mais aussi des smoothies et des avocado toasts. 

Le lieu n’est pas idéal pour s’installer et discuter des heures entre copines. Peu de places assises même si la peinture rose des murs est très accueillante.

Dans cette même rue si je cherche à m’installer je préfère le Berry Café.

J’aime tellement leurs açai bowls que je m’en fais aussi livrer à la maison via l’appli Glovo.

Il existe différentes bases et différents toppings. Un délice !

Love Juice Bar 26 Rue Chapon, 75003 Paris

SAINT-JEAN-DE-LUZ : Xistera et Chistera (brasserie restaurant)

Ces deux restaurants sont face aux halles de Saint-Jean-de-Luz ! Xistera à gauche et Chistera à droite. Difficile d’être plus au coeur de la ville.

J’adore la déco. Une belle brasserie moderne et traditionnelle à la fois ! J’aime me poser en terrasse ou à l’intérieur les jours de marché (mardi et vendredi matin) pour un café ou le soirée pour l’apéro.

Conseil : commandez un txakoli (vin blanc acidulé et local) et une tortilla. 

Le beau marché 23 Boulevard Victor Hugo, 64500 Saint-Jean-de-Luz

LIVRAISON À DOMICILE : RESTO PRÉFÉRÉS (+ codes promo)

Il y a quelques jours j’ai reçu un message privé me demandant mes restaurants préférés quand je me faisais livrer. Super idée d’article ! Vous m’inspirez toujours…

Petite parenthèse, j’essaie de me faire livrer mes plats un minimum ! C’est comme pour les repas au restaurant, les recettes sont toujours un peu plus riches. Mais j’ai ma petite liste de restaurants healthy fav :

Frichti, grande fan ! Que ce soit pour me faire un déjeuner, un diner… et maintenant même les courses ! Je n’ai testé que les fruits et légumes mais c’est bien pratique pour les semaines compliquées à organiser^^

Les plats sont différents chaque jour et je vous conseille de commander tôt car les meilleurs recettes sont rapidement victimes de leur succès. J’adore les soupes, la « salade de boulghour, carottes rôties aux épices & feta », la « salade de quinoa, feta & grenade », « Réconfort d’Automne » (énorme coup de coeur même), le « râpé de butternut, pistaches & gomasio »…

2x -5€ sur vos deux premières commandes (donc 10€) avec le code BIENDANSMONFRICHTI

Passion pour une autre appli : Glovo. On faisait comment avant glovo ?? haha. Vous pouvez commander vos courses, de l’alcool (pratique pour l’apéro, à consommer avec modération !), des médicaments, du fastfood, faire des achats Sephora, Fnac, H&M, Darty, acheter des fleurs, des fleurs… l’appli qui vous sauve la vie dans de nombreuses situations en clair !

Et bien sûr et avant tout vous pouvez commander à manger. Repas, petits dej, goûters… Voici mes adresses préférées (je n’ai pas tout testé^^) sachant que si vous habitez à l’opposé de chez moi à Paris vous risquez de ne pas toutes les avoir :
Jour,
Bubble tea bunny zen,
Love juice bar (fabuleux açai bowl),
Miznon,
Le mansouria (couscous)
et Le grand breguet (soupe et bowl).

-8€ pour votre première commande avec le code YOUMAKEFASHION2

Et enfin, Uber Eat, qui complète pour moi Glovo car ils ont des restaurants que je ne trouve pas sur la seconde appli comme :
Schwartz’s deli (LE meilleur chicken burger pour moi à Paris),
Jules et Shim (j’aime tellement leurs bibimbaps),
Paléo vingt et un (très bon restaurant paléo)
Vida (alerte délice)…

-5€ sur votre première commande avec le code eats-uberyoumakefashion

N’hésitez pas à partager en commentaire VOS restaurants healthy préférés. 

Road trip Yunnan : Shangri La et Lijiang

Collaboration commerciale – invitation

Après mes deux premiers articles dans le Yunnan avec l’agence Asian Roads, voici la troisième partie du voyage.

Dernier jour à Xizhou, toujours au Linden Centen, l’hôtel tenu par Brian (je vous parlais de son histoire ici).
Ce matin-là nous nous sommes baladés à nouveau dans les rues du village pour explorer davantage les boutiques, les cafés… j’avais tellement apprécié la veille, je me suis levée tôt pour y retourner.

Xizhou est une petite ville, à 20 minutes de Dali. Nous avons ainsi passé la journée à découvrir la vielle partie de la ville.
Dali est bien plus moderne et touristique mais en se perdant dans les ruelles il est facile de tomber sur des petits coins plus authentiques.

Yiran tang, buffet végétarien (0,60€/personne). Vous prenez un bol, vous vous servez du riz en base puis des légumes, haricots, pommes de terre, lotus, sauces… Vous pouvez vous resservir mais vous devez terminer votre plat !
Petite terrasse très agréable donnant sur le temple Wumiao.

Un incontournable de Dali : l’église datant de 1927.  L’interprétation chinoise d’une église catholique. C’est à voir, les codes sont là mais aux accents chinois (et même Bai).

Direction les 3 Pagodes, un autre incontournable ! Vous pouvez monter au sommet de ce site, en mini bus ou à pied (c’est bien plus long et sportif, mais gratuit) et redescendre tout en découvrant les 3 pagodes, les différents temples, lacs…
Entrée : 9€
Mini bus : 4€

Pour le dîner nous avions réservé au restaurant de l’hôtel un hot pot ! Une grand bol de bouillon fumant avec de nombreux accompagnements à faire cuire soi-même directement à l’intérieur. Légumes, tofu, poissons, viandes, salades, soja, cacahouètes… délicieux !
8,5€

Le lendemain il était l’heure de quitter notre petit village coup de cœur.
Une randonnée nous attendait dans les gorges les plus profondes du monde (à ce que j’ai lu) : les Gorges du Saut du Tigre.
L’entrée du parc était à 5€/personne et une navette nous a conduit jusqu’au point de départ de la rando. Nous avons déjeuné là, à la Tea horse guesthouse (auberge et restaurant) juste avant de démarrer.

Plusieurs parcours sont possibles. Le plus connu démarre d’ici. Après 1h30 vous traversez un petit village, « half way » et vous pouvez encore continuer 2h. Le chemin se termine alors en descente.

Nous n’avons fait que la moitié, nous arrêtant dans ce fameux village pour boire un thé au beurre de yack. J’ai trouvé ça très fort, comme un velouté de champignons, mais qui était bien agréable sur une terrasse avec vue sur les montagnes (la première chaîne de montagnes de l’Himalaya).

La rando était facile, la vue est vraiment superbe par contre le chemin peut parfois donner un peu le vertige. Mais rien de dangereux, super souvenir !

Après un peu de route en bus nous avons rejoint Shangri La pour 3 nuits et 2 journées.

Nous avons dîné à Huksum kitchen pour ce premier soir. Nous avons tous commandé un hot pot / BBQ à partager. Des nouilles et des pommes de terre avaient déjà mijoté dans le bouillon ainsi que de la viande de yack, spatialité de la région ! Et nous avons cuit le reste dans le bouillon et autour (sur la plaque qui chauffait grace à un feu allumé au cœur de la table). Légumes, viandes… encore un très bon repas accompagné d’une bière locale, la « Shangri La ».

Nous avons séjourné 3 nuits dans la boutique hôtel Arro Khampa. Une cour intérieure desservait les différentes chambres sur plusieurs étages. Des chambres confortables, spacieuses, au design respectueux des traditions tibétaines. Nous avons adoré les différents espaces, pour se détendre avec thé autour d’une cheminée par exemple.

Imaginez Shangri La comme un village de montagne avec des maisons et des chalets en bois aux inspirations Chinoises mais aussi Tibétaines. La ville est située au cœur d’une préfecture autonome tibétaine (45% de la population est tibétaine).
En 1933, James Hilton décrit dans son roman « Lost Horizon », Shangri-La, une région magique et mystérieuse du sud ouest de la Chine. Le roman sera adapté en film et ainsi touristes et journalistes se mettent à la recherche de cette région complètement inventée pour l’auteur il y a presque 100 ans !
Plusieurs villes chinoises se sont faites la guerre pour être officiellement reconnues comme « Shangri La » (l’intérêt touristique est  assez évident ici).
Zhongdian a changé son nom en 2001 pour Shangri La après des années de bataille avec notamment Lijiang.

La vielle partie de Shangri La est charmante mais pas si ancienne que ça… en 2014 un incendie en a détruit une large partie. Les habitations, rénovées, sont toujours typiques mais toutes neuves.
Le reste de Shangri La, construit pour les touristes n’a rien de typique ni merveilleux.

Monastère tibétain Songzanlin

Ce village monastique est le plus grand de la région. 600 moines vivent ensemble ici.
La visite se mérite, presque 200 marches pour atteindre le haut du village et ses plus beaux temples. Et à plus de 3000 mètres d’altitude, l’effort est décuplé^^
Les photos sont interdites à l’intérieur des temples mais tout était si coloré et majestueux. Montez sur les toits dorés pour admirer la vue sur Shangri La et le lac (vous pouvez également vous balader autour à pieds !).
L’entrée est payante.

Kailash restaurant & bar. Avec 12 personnes autour d’une même table le service a été très long. Mais nous nous sommes véritablement régalés.
La spécialité de Shangri La : la viande et le lait de yack.
J’ai goûté les momos, des raviolis de yack, délicieux ! Je vous conseille aussi le tofu, à la tomate, fabuleux.

Après-midi au Lac de Napa. Une récente inondation empêchait la balade complète mais vous pouvez par exemple louer des vélos.
Autour du lac se promènent des yack, des vaches, des cochons, des chevaux…

Dîner chez Flying tiger, un restaurant tenu par deux français installés ici depuis de nombreuses années. Au menu : assiette de fromage, raclette, burgers… et une belle sélection de vins.
J’ai testé le burger de yack, avec un verre de vin rouge toulousain, un délice. La viande ressemble à du bœuf avec un peu plus de goût.
Nous ne cherchions pas de restaurant français mais l’adresse nous avez été chaudement recommandée pour un bon burger au yack. Super adresse.

Réveil musculaire avec la visite du temple de Baji. La montée était raide mais la vue panoramique qui nous attendait là-haut en valait la peine.

Une halle principale abrite le marché de Shangri La. Et tout autour vous trouverez des boutiques de souvenirs.
Le lieu est animé mais la partie viandes est vraiment difficile à traverser, je vous passe les détails. Le plus chouette est de voir les tibétaines porter la coiffe et l’habit traditionnel pour vendre ou acheter des légumes.

Nous avons déjeuné au restaurant Three brothers. La salle était à l’étage, boisée, avec un grand balcon et une large carte. Inutile de vous dire que c’était une bonne adresse, nous sommes revenus y dîner le soir-même^^
Momos, nouilles ou riz au yack, légumes…

L’après-midi Nico et d’autres copains du groupe on prit une télécabine pour monter sur un autre sommet, à 4500m d’altitude. Être à 3200m, à Shangri La n’était déjà pas bien confortable pour moi (du mal à respirer et mal à la tête) alors j’ai préféré ne pas y aller.
Mais je vous partage tout de même une photo. Nico a adoré l’expérience et surtout la vue.
Comptez 40 minutes pour monter et 200/personne (25€) et couvrez-vous bien.

De mon côté je me suis promenée dans le vieux centre ville et avec deux copines restées elles aussi nous nous sommes installées sur un balcon pour boire un thé au gingembre avec vue sur les temples. C’était définitivement LA boisson du voyage.

Avant le couché du soleil nous sommes montées découvrir Da Gui Shang, le temple des 100 poulets.
Le temple tibétain m’a beaucoup touché. Petit mais accueillant, je ne saurais l’expliquer.

Ici, vous trouverez surtout le plus grand moulin à prières de Chine. Il a clairement était construit pour attirer les touristes, à nouveau… mais j’ai trouvé très chouette qu’il soit si imposant qu’il faille plusieurs personnes pour le faire bouger. On a ainsi aidé une famille et nous avons réussi à le faire tourner, tous ensemble. Un beau moment.

Dernière soirée à Shangri La. Je vous le disais plus haut nous avons dîné aux Tree brothers à nouveau et nous avons appris qu’une crue des eaux nous empêchait de quitter la ville.

Tout s’est rétabli le lendemain vers midi. Nous avons quitté la ville en retard mais nous avons rapidement rattrapé notre programme.

Gros coup de cœur vous l’aurez compris pour Xizhou. J’ai aimé l’esprit village de montagne de la vieille partie de Shangri La mais en creusant un peu le lieu est bien plus touristique qu’il n’y parait. Je garde un super souvenir malgré tout, surtout que les alentours sont très riches !

Après un dernier déjeuner à Shangri La direction Lijiang. Avant de rejoindre l’hôtel nous avons visité le parc de l’étang du dragon noir. Une balade dans des jardins autour d’un étang et ses ponts. Nous avons attendu le coucher du soleil, il n’y avait plus personne dans le jardin et les couleurs étaient superbes.
80 (10€) l’entrée

Nous avons de nouveau dormi dans un hôtel Arro Khampa. Cette adresse-ci était située à moins de 10km de Lijiang.
Une déco (extérieur comme celle des chambres) très différente de l’hôtel de Shangri La. J’ai beaucoup aimé la salle de bain derrière le lit avec une ouverture comme un bar. Je vous poste ici des photos de la chambre mais surtout du cœur de l’hôtel.

Nous avons dîné à l’hôtel comme le soir suivant. Le premier soir, menu chinois. Nous avions demandé « not spicy » et au final les plats étaient bons mais très peu parfumés. Le lendemain soir, menu indien (le boss de l’hôtel ayant vécu en Inde) que j’ai bien plus aimé : chaï latte, poulet curry, riz, brocolis…

La veille partie de la ville de Lijiang est classée au patrimoine mondiale de l’Unesco. Les rues piétonnes les plus connues sont très mignonnes mais ne proposent QUE des boutiques ouvertes pour les touristes : thés, écharpes, bijoux, street food… nous avons préféré explorer les rues perpendiculaires et prendre de la hauteur. Nous avons croisé bien moins de monde, pas de boutiques, beaucoup d’auberges et des terrasses avec des vues panoramiques sur les toits de la ville.

Yuegulou (bar restaurant) parfait pour boire un verre avec vue sur la ville :

Mufu palace :

Je reste mitigée sur cette ville. Je l’ai trouvée adorable mais tellement dénaturée par le tourisme.
Avec Nico nous avons marché jusqu’à la partie moderne de la ville. Lijiang est résolument une ville à taille humaine !
Centre commercial, boutiques de contrefaçons, cafés européanisés… Hors de question de m’acheter une contrefaçon mais très drôle de trouver des tee-shirts SUPERME, des sacs GUSSI ou BALANCIAGABC ^^

Retour à l’hôtel pour notre dernier dîner ensemble. Nous avons passé la soirée à discuter de notre souvenir préféré, ville préférée, plat préféré… nous avons vécu tellement de choses ensemble en 15 jours.

Lèves 5h pour un avion à l’aube direction Changdu. Nous ne décollions qu’à 20h pour Pékin puis à 2h du matin pour Paris (arrivée prévue à Paris le lendemain, tôt le matin).

Nous avons profité de l’escale de plus de 6h à Changdu pour y déjeuner et rendre visite à des pandas dans un centre de reproduction : le centre de recherches sur le panda géant. L’activité n’est pas au programme proposé par Asian Roads mais l’agence est avant tout experte en voyage sur-mesure. Ils nous ont ainsi ajouté cela au programme (vous pouvez aussi le demander et sinon l’activité est proposée dans d’autres circuits en Chine).

Le centre aide à la sauvegarde de l’espèce. La femelle est féconde pendant 48 heures (durant la saison des amours qui elle en plus est très courte) et le mâle est paresseux (et peu porté sur la chose).
L’état aide à financer le centre (et d’autres en Chine) ainsi que les billets d’entrées des visiteurs.
Je me suis sentie très mal dans ce lieu. J’y ai bien trop reconnu les zoos… les visiteurs sont nombreux, parlent fort, prennent des millions de photos à 2m de leur truffes adorables… bref je les ai trouvé mal éduqués et surtout les animaux sont exposés comme dans un zoo, chaque jour avec des moments attractifs (avec des jeux, de la nourriture…).
Je comprends que l’argent des tickets d’entrée soit nécessaire mais je déplore l’infrastructure ;( Compliqué de vous déconseiller d’y aller car les pandas ont besoin de vous. Mais soyez prêts, moi j’avais mal au coeur.

Il a ensuite été l’heure de repartir vers l’aéroport pour notre route retour. Il est alors temps pour moi de terminer cet article et de conclure ces 2 semaines (et 3 articles et vidéos).

Je rentre absolument conquise par ce pays. Ce voyage m’a complètement fait changer d’avis sur la Chine, suite à mon séjour à Shanghai (mon Vlog de 2015 ici).

Voyager avec l’agence Asian Road a véritablement changé toute l’expérience. Être accompagnés par quelqu’un qui parlait chinois a tellement aidé. Bien sur il est toujours possible de se faire comprendre (je pense aux restaurants qui parfois même ont des menus traduits en anglais) mais dans de nombreuses situations je me demande encore comment nous nous en serions sortis. Le programme de l’agence était varié, les hôtels superbes, les restaurants toujours typiques, les rencontres authentiques et les organisateurs étaient flexibles (c’est importants aussi).

Ce circuit commence à 1300€ avec un chauffeur accompagnateur et 2300€ avec un guide (sans les vols, pour 13 jours). Mais encore une fois, l’agence vous proposera surtout des formules sur-mesure et dans tous les pays d’Asie : Iran, Asie centrale, Australie, Birmanie, Bhoutan, Cambodge, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizistan, Laos, Malaisie, Mongolie, Népal, Nouvelle Zélande, Océanie, Ouzbékistan, Philippines, Sri Lanka, Thaïlande, Vietnam et Chine donc.